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Réflexes archaïques et troubles des apprentissages, quel lien ? avec Anne de Saint Vaulry # 140

Saviez-vous qu’il existait un lien entre réflexes archaïques et troubles des apprentissages ? Anne de Saint Vaulry, cofondatrice de l’atelier des Apprentissages avec Florence Giorgio et auteure du livre Les réflexes archaïques aux éditions Hatier Parents, présente ce que sont ces réflexes. Elle explique en quoi ils peuvent entraver les apprentissages lorsqu’un obstacle ne leur a pas permis de s’exprimer correctement et d’être intégrés par le cerveau. Elle partage quelques conseils pour aider les parents à les identifier, à les travailler pour accompagner le bébé et très jeune enfant dans son développement émotionnel, moteur et oral. Alors, prêt·e à masser votre bébé ?

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Qu’appelle-t-on les réflexes archaïques ?

Définition des réflexes archaïques

Les réflexes archaïques sont des réponses motrices automatiques et innées présentes dès la naissance. Ces réflexes sont essentiels pour le développement neurologique et moteur de l'enfant. Ils se manifestent par des mouvements saccadés et involontaires, souvent observables chez les bébés. Ces réactions sont programmées génétiquement. Leur rôle est primordial dans les premières étapes de la vie d'un enfant.

Développement des réflexes archaïques in utero jusqu’à 3 ans

Ces réflexes commencent à se développer in utero et sont pleinement fonctionnels à la naissance. Anne de Saint-Vaulry souligne que de nombreux réflexes archaïques émergent donc in utero et jouent un rôle essentiel dans la naissance de l'enfant. Ces réflexes sont stimulés par différents sens dans le ventre de la mère, notamment :

  • le sens vestibulaire (lié au mouvement et au bercement) ;

  • le sens proprioceptif ;

  • le sens tactile.

Durant la naissance, ces réflexes archaïques aident le bébé à s'extraire du canal utérin. Anne de Saint Vaulry décrit ce processus comme une « chorégraphie extrêmement bien orchestrée » réalisée par le bébé. Par exemple, il effectue des rotations de la tête, utilise ses jambes et ses pieds pour se propulser, et mobilise tout son corps pour passer du milieu aqueux à un milieu gravitationnel.

Elle mentionne également que la manière dont le bébé naît, que ce soit par voie naturelle ou par césarienne, peut influencer l'expression de ces réflexes. Lors les naissances pendant lesquelles les réflexes n'ont pas pu s'exprimer pleinement (césarienne, utilisation de forceps, ventouse, etc.), il est possible de travailler après la naissance pour aider l'enfant à « reproduire » les mouvements qu'il aurait dû effectuer. Cette répétition peut contribuer à l'intégration correcte des réflexes.

Les réflexes archaïques sont non seulement des indicateurs de la santé neurologique du nourrisson, mais aussi des étapes essentielles dans le processus de maturation du système nerveux.

Normalement, ces réflexes s'atténuent et disparaissent vers l'âge de 3 ans, remplacés par des réactions volontaires et des mouvements plus coordonnés.

Les 7 principaux réflexes archaïques

Anne de Saint Vaulry évoque un nombre d’environ 70 réflexes archaïques. Certains ne sont là que pour quelques mois. Ils préparent la venue d’un autre réflexe, etc.

Parmi cette longue liste de réflexes, 7 retiennent particulièrement l’attention, notamment lorsqu’il est parfois question de troubles des apprentissages :

  • Le réflexe de Moro : souvent appelé « réflexe de sursaut », il s'agit d'une réponse à une perte soudaine de soutien, où le bébé étend rapidement les bras avant de les replier. C’est typiquement ce réflexe qui nous permet de mettre les bras en avant quand on tombe afin qu’ils amortissent la chute. Si la personne n’a pas intégré ce réflexe, elle n’utilise pas ses bras et sa tête cogne. 

  • Le réflexe de succion : il permet au bébé de sucer et de se nourrir efficacement dès la naissance.

  • Le réflexe de préhension palmaire : quand on touche la paume de la main du bébé, ses doigts se ferment automatiquement et fermement.

  • Le réflexe de marche automatique : lorsqu'on tient le bébé debout avec ses pieds touchant une surface plane, il commence à faire des mouvements de marche.

  • Le réflexe tonique du cou : quand la tête du bébé est tournée d'un côté, le bras du même côté s'étend, tandis que l'autre bras se plie, une posture souvent décrite comme « en escrimeur ».

  • Le réflexe de Galant : en caressant ou en tapotant le long de la colonne vertébrale du bébé, il se cambre vers le côté touché.

  • Le réflexe de Babinski : quand le bord extérieur du pied est stimulé, les orteils du bébé s'écartent et le gros orteil se lève.

Ces réflexes sont non seulement fascinants, mais ils offrent également un aperçu important du développement neurologique et moteur de l'enfant. Leur présence, leur intensité et leur disparition progressive sont des indicateurs clés de la maturation du système nerveux central.

Réflexes archaïques et troubles des apprentissage

Impact des réflexes archaïques sur les fonctions exécutives

Les réflexes archaïques ne sont pas de simples réactions physiques. Ils constituent la base du développement neurologique de l'enfant. Ces réflexes initient les premières connexions neuronales, celles qui sont essentielles pour les fonctions exécutives plus complexes, telles que :

  • la planification ;

  • la mémorisation ;

  • l'attention ;

  • la concentration. 

Lorsque les réflexes archaïques sont correctement intégrés, ils laissent place à des réponses motrices plus matures et volontaires. Ils permettent ainsi le développement harmonieux des fonctions cérébrales supérieures.

Lien concret entre réflexes archaïques et troubles des apprentissages

Mais en quoi les réflexes archaïques peuvent-ils avoir un lien avec les capacités d’apprentissage des enfants ? 

Ils posent les bases de notre système neuronal, de nos connexions cérébrales. Grâce aux réflexes archaïques, ces petits mouvements qui s’expriment dans le corps du bébé et s’organisent petit à petit, le cerveau va câbler un certain nombre d’informations. Il va renforcer ses connexions par la répétition des mouvements. Progressivement, quand ces automatismes de base seront posés, les réflexes seront relayés par le cerveau supérieur. 

Rien de mieux qu’une exemple pour comprendre le lien entre les réflexes archaïques et les troubles des apprentissages. Si un enfant n’a pas intégré le réflexe tonique asymétrique du cou, sa coordination œil-main peut être affectée et l'apprentissage de l'écriture et de la lecture ainsi entravé.

De même, le réflexe de Moro, s'il persiste, peut conduire à des difficultés de concentration et un état d'hyperactivité, rendant l'apprentissage en classe plus difficile pour l'enfant.

L’enfant qui n’a pas pu bien engrammer ses réflexes archaïques va rencontrer des problèmes dans son contrôle inhibiteur, des difficultés à réguler son activité corporelle, sa mémoire de travail, sa flexibilité cognitive. 

Anne de Saint-Vaulry attire l’attention sur le fait que si le bébé vit peu d’interactions, si le très jeune enfant évolue dans un milieu assez fermé, alors ses réflexes archaïques ne vont pas pouvoir s’exprimer, se développer, se construire, se renforcer. Et les interactions avec le cerveau supérieur ne seront pas aussi efficaces et efficientes qu’il le faudrait pour un bon développement. 

Conséquences des réflexes archaïques persistants

Normalement, les réflexes archaïques devraient diminuer et disparaître avec l'âge. Toutefois, si un ou plusieurs réflexes archaïques persistent au-delà de l'âge de développement attendu, cela peut signaler des retards ou des dysfonctionnements dans le développement neurologique. Cette persistance de réflexes archaïques peut notamment se manifester sous forme de :

  • difficultés motrices ;

  • troubles de l'apprentissage ;

  • problèmes comportementaux. 

Par exemple, la persistance du réflexe de succion peut entraîner des problèmes de parole et de mastication. Un réflexe tonique asymétrique du cou qui perdure peut affecter la coordination globale et la capacité de l'enfant à suivre des instructions en classe.

Pour ce réflexe, quand on tourne la tête à droite, on a un mouvement du cou qui s'opère. Mais ce mouvement du cou ne doit pas entraîner d'autres mouvements dans le corps. Or, les enfants qui n’ont pas bien intégré ce réflexe, ont un petit mouvement qui part au niveau de l’épaule quand ils tournent la tête d’un côté ou de l’autre. Ces deux groupes musculaires ne sont pas suffisamment dissociés pour permettre aux enfants concernés d'être en autonomie à la fois sur leurs yeux et sur le mouvement de leur bras. Et ça vient coincer : quand ils écrivent et que leurs yeux suivent leur main, si leur tête tourne vers la droite, elle va entraîner un mouvement d'épaule qui va venir déplacer l'écriture. Les enfants ne vont pas réussir à rester sur la ligne. Ils vont plutôt avoir une tendance à être en dessous ou au-dessus de la ligne. 

Identifier et travailler les réflexes archaïques pour améliorer les apprentissages

Méthodes d'identification des réflexes archaïques problématiques

L'identification des réflexes archaïques qui n'ont pas été correctement intégrés se fait généralement par des observations et des tests spécifiques. Les professionnels formés peuvent évaluer les réflexes en observant les réponses motrices de l'enfant à certaines stimulations. Ces bilans portent la plupart du temps sur une quinzaine de réflexes essentiels, qui correspondent à toutes les étapes par lesquelles passe l’enfant.

Par exemple, un réflexe tonique asymétrique du cou peut être identifié en observant les mouvements de l'enfant lorsque sa tête est tournée d'un côté. Des tests plus approfondis peuvent impliquer des évaluations de la coordination, de l'équilibre, et de la motricité globale et fine.

Travail d’intégration des réflexes archaïques persistants

Une fois les réflexes archaïques persistants identifiés, plusieurs techniques peuvent être utilisées pour les intégrer. Ces techniques sont souvent ludiques et adaptées à l'âge de l'enfant. Elles peuvent inclure des exercices de motricité, des jeux qui encouragent des mouvements spécifiques, ou des activités sensorielles ciblées. 

Pour travailler un réflexe, le thérapeute repart dans la matrice, l’essence même du mouvement. Puis il va aider l’enfant à décomposer de manière passive ce qu’il aurait dû vivre à l’âge où a émergé le réflexe et où il s’est exprimé. 

Par exemple, le réflexe tonique asymétrique du cou apparaît à l’âge de 3 mois.  Le bébé est encore en position dorsale. Allongé sur le dos, il va comprendre qu'il a une droite. Il va tourner la tête à droite et il va voir une main au bout de son bras. Et cette main va pouvoir attraper des petits objets, puis ramener cet objet dans le champ médian, donc face à lui, ou repartir. Ses yeux vont pouvoir suivre, ramener. 

C'est ce mouvement qui va être entraîné. Le patient, quel que soit son âge, va reproduire exactement ces petits mouvements, pour lui permettre d’engrammer et de recevoir le bon schéma neuromoteur, qu’il n’avait pas. 

Exemples de résultats observés grâce à l’intégration des réflexes archaïques

De nombreux cas montrent des améliorations significatives suite à un travail ciblé sur les réflexes archaïques. Par exemple, un enfant ayant des difficultés avec la lecture et l'écriture en raison d'un réflexe tonique asymétrique du cou non intégré peut montrer des progrès notables dans ces compétences après des séances de thérapie ciblée. De même, un enfant présentant des signes de l'hyperactivité liés à un réflexe de Moro persistant peut devenir plus calme et plus concentré après avoir travaillé sur l'intégration de ce réflexe.

Anne de Saint Vaulry témoigne de résultats assez rapides, parce que le cerveau a juste besoin de se nourrir. Quand le réflexe émerge par la répétition du mouvement, le corps comprend qu’il doit traiter cette information très rapidement. Elle lui apparaît comme essentielle pour lui permettre de vivre, de se développer et d’avancer, de pouvoir se construire, en autonomie et confiance. 

Réflexes archaïques et troubles des apprentissages : comment agir en tant que parents ?

1 - Masser les pieds, les mains

Pour les réflexes oraux, Anne de Saint Vaulry suggère des massages des pieds et des mains. Étonnamment, ces parties du corps sont liées à la bouche, notamment dans les premiers stades du développement. Elle recommande des exercices simples comme des flexions des pieds, des rotations de la cheville, et des massages des mains pour aider à soulager les tensions et améliorer les problèmes d'oralité. Effectivement pieds, mains et bouches sont liés.

2 - Travailler sur la conscience corporelle

En ce qui concerne les réflexes moteurs, elle propose de travailler sur la conscience corporelle de l'enfant. Cela peut être fait en stimulant doucement les différentes articulations de l'enfant, en partant du centre du corps vers les extrémités. 

On allonge l’enfant et en partant du centre, on remonte de manière homologue, avec ses deux mains, sur chacune des épaules, pour les stimuler un peu. Puis, on redescend au niveau des coudes, des poignets, jusqu’aux extrémités, puis on remonte en restimulant chaque articulation. On revient au niveau du nombril, avant de descendre au niveau des hanches, des genoux, des chevilles, des pieds, puis de remonter de manière homologue jusqu’au nombril. On peut également le faire en homolatéral, à droite par exemple, en associant la hanche avec l’épaule, le genou avec le coude, la cheville avec le poignet, et les extrémités. Puis on remonte et on fait la même chose à gauche. 

On peut aussi le faire en contra latéral. L’enfant comprend que les articulations peuvent travailler de manière croisée, qu’elles ont aussi leur symétrie, leurs homonymes de l’autre côté. Puis, on peut faire la même chose sur la partie arrière du corps. L’enfant identifie ainsi ses axes proximaux, au niveau des épaules et des hanches, pour arriver aux axes périphériques.

Dès lors que ces axes sont bien repérés, la personne est déjà beaucoup plus ancrée, plus stable, plus en sécurité. D’un point de vue moteur, ça donne d’autres informations à son cerveau. La personne se sent un peu plus stable, un peu plus confiante. Elle peut engager plus facilement les actions. 

3 - Jouer à la brouette

Des activités comme la « brouette » sont également recommandées pour renforcer la tonicité musculaire des bras et améliorer la coordination. Anne de Saint Vaulry plébiscite cette activité ludique qui renforce les muscles des bras des enfants, qui manquent souvent de tonicité. Surtout s’ils n’ont pas suffisamment rampé ou repté quand ils étaient bébés.

En effet, ramper implique de tracter avec les bras et de pousser avec les pieds, des mouvements essentiels pour développer la force musculaire. Sans cette tonicité, les enfants peuvent rencontrer des difficultés dans leurs mouvements fins, comme l’écriture. La brouette, en plus de renforcer les bras, aide aussi à ancrer et stabiliser le tronc de l’enfant. Elle stimule aussi la coordination œil-main, car l’enfant doit fixer et saisir des objets tout en maintenant son équilibre.

Pour les plus jeunes ou ceux qui trouvent l’exercice difficile, on peut commencer avec un gros ballon de pilates. C’est une bonne alternative. On place l’enfant sur le ventre, sur le ballon. On lui permet de renforcer doucement ses bras tout en l’aidant à trouver à maintenir son centre de gravité 

Ces activités permettent de travailler le réflexe de parachute. On va les proposer aux enfants qui ne mettent pas leurs bras quand ils tombent et ne savent donc pas se retenir. Ils vont comprendre qu’ils peuvent aller chercher des appuis au niveau des bras. Quand on voit des enfants qui ne marchent pas avec le mouvement des bras ou qui ne se retiennent pas quand ils tombent, c’est souvent que le cerveau n’a pas conscience qu’il y a deux bras. 

Cela aura un impact très positif sur leur écriture, dans leur expression corporelle, pour se faire comprendre. Cela va également travailler sur le réflexe de radiation du nombril, le recentrage, l’ancrage, la confiance en soi. Cela évite à l’enfant de s’éparpiller et lui permet d’être plus organisé. 

4 - Utiliser le ballon de pilates pour travailler le réflexe de Moro

Le ballon de pilates sert aussi à travailler le réflexe de Moro et donc la sphère émotionnelle. Le réflexe de Moro est fréquemment activé par des stimulations soudaines comme un déséquilibre ou un bruit fort. Il se manifeste par une ouverture puis une fermeture rapide des bras et des jambes. Ce réflexe peut être lié aux émotions fortes chez l'enfant. 

En effet, il n'est pas rare de voir des enfants réagir avec intensité lors de séparations matinales ou exprimer des émotions telles que la colère ou la timidité. Ces comportements peuvent parfois refléter un déséquilibre interne. L’enfant se rend compte qu’il n’a pas les mêmes capacités motrices par exemple que ses pairs, il se sent différent. 

Dans le cas du réflexe de Moro, l'exercice consiste donc à ouvrir et fermer les bras et les jambes en partant d'un mouvement du cou. Sur un ballon de pilates, l'enfant est invité à se balancer doucement, à serrer le ballon avec ses bras et ses jambes, plus ou moins fort, puis à toucher le sol avec ses mains. Ces mouvements favorisent la coordination et la sécurité corporelle.

Cette approche permet à l'enfant de connecter ses mouvements de façon plus harmonieuse et sécurisée. En s'engageant dans ces mouvements, il apprend progressivement à s'ouvrir et à développer sa confiance. Avec le temps, il gagne en autonomie et en assurance. Il laisse derrière lui les peurs et les inquiétudes qui l'entravaient.

Les résultats de ce travail se font souvent sentir rapidement, avec une diminution notable de la colère et un accroissement du bien-être, même dans le sommeil de l'enfant. Il peut trouver un équilibre émotionnel et une meilleure capacité à s'engager dans son environnement.

5 - Favoriser la motricité libre

Un des meilleurs moyens de permettre à l’enfant d’exprimer ses réflexes archaïques pour bien les intégrer est de le laisser explorer son environnement et développer naturellement ses mouvements. Anne de Saint Vaulry souligne l'importance de la motricité libre dès les premiers mois. Laisser l'enfant expérimenter au sol, sans entraves excessives comme des chaussures ou trop de jouets, favorise son développement moteur naturel.

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6 - Observer et accompagner les étapes motrices de l'enfant

Anne De Saint Vaulry conseille aux parents de porter une attention particulière aux réflexes archaïques de leur bébé. Dès sa naissance, l'enfant commence le défi de vaincre la gravité. Initialement allongé comme une petite grenouille, il va peu à peu apprendre à se redresser, d'abord en se retournant sur le ventre, puis en découvrant le monde en trois dimensions.

Au fil du temps, le bébé progresse, de façon naturelle, à travers diverses étapes motrices : il rampe, se met à quatre pattes, puis s'asseoit et enfin se tient debout. Il est important de laisser l'enfant vivre pleinement ces étapes, en lui offrant suffisamment d'espace pour bouger et explorer.

L'observation des parents est alors essentielle. Ils voient l'enfant répéter ses mouvements, interagir avec eux et son environnement. Cela favorise le développement et l'intégration des réflexes. C’est aussi ainsi qu’ils peuvent remarquer des difficultés, comme un retard à se retourner ou à se mettre debout. Sans précipiter les choses, si le problème persiste, il est recommandé de consulter un professionnel de santé, tel un ostéopathe, qui pourra identifier et résoudre d'éventuels blocages.

L’important, c’est d’avoir en tête que chaque enfant se développe à son rythme. Bien que la marche soit souvent acquise vers 15 mois, cela peut varier. Pour Anne De Saint Vaulry, inutile de s'inquiéter avant 24 mois, à moins que des signes particuliers ne se manifestent. 

Enfin, inutile également de forcer ces étapes. Il vaut mieux soutenir son enfant dans son développement naturel plutôt que de faire à sa place et suivre régulièrement, jusqu'à environ 15-16 mois, comment il traverse ses étapes motrices. 

Pour recueillir plus de détails sur le lien entre réflexes archaïques et troubles des apprentissages, n’hésitez pas à écouter l’épisode dans son intégralité !

Références :

Le podcast Les Adultes De Demain :

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