Repenser les villes pour les familles avec Adriane van der Wilk #215
Pour Adriane Van Der Wilk, co-fondatrice de l’initiative « Les Enfants Dehors », repenser les villes est bien plus qu’un choix urbanistique : c’est une nécessité sociale, écologique et humaine. Son constat est le suivant : les espaces urbains sont largement dominés par la voiture. Les enfants et les familles sont relégués à des zones restreintes. L'engagement d'Adriane Van des Wilk consiste donc à imaginer des villes où le vivant, les jeux d’enfants et les interactions intergénérationnelles occupent une place centrale.
Retrouvez dans cet articles, quelques idées et initiatives recueillies dans cet épisode de podcast, sur comment redéfinir nos espaces urbains afin de les rendre plus inclusifs, durables et adaptés à tous. De l’importance de l’écologie au renforcement du lien social, en passant par la valorisation du jeu libre, découvrez pourquoi et comment repenser les villes pour les générations actuelles et futures. Et pour en savoir plus, écoutez l'épisode !
Pourquoi repenser les villes aujourd'hui ?
L'impact des villes actuelles sur les enfants et les familles
Les villes actuelles sont majoritairement pensées pour la voiture. Et les conséquences sur la vie des enfants et des familles sont préoccupantes. En France, les enfants ne passent plus que 30 minutes par jour à jouer librement dehors sans supervision, contre 3 à 4 heures dans les années 1960 (source : Les enfants dans l'espace public - 12/2021, citation des directives pour les aires et les espaces de jeu, Pro Juventute 2019).
Cette statistique alarmante illustre à quel point l’espace public est devenu peu accueillant, voire dangereux pour les plus jeunes. La ville n’est plus conçue pour répondre aux besoins des enfants, des parents ou des générations âgées. Elle est pensée avant tout pour servir les mobilités motorisées. Nous nous étions d'ailleurs déjà interrogés sur la place des enfants dans la ville avec Thierry Paquot, invité du podcast dans l'épisode #179.
La domination de la voiture dans l’aménagement urbain est l’une des raisons principales de cette transformation. Aujourd’hui, les rues classiques consacrent une large part à la route, avec des trottoirs étroits, souvent inadaptés aux familles et aux enfants. En parallèle, la peur de l’insécurité, qu’elle soit liée aux voitures ou aux inconnus, renforce la réticence des parents à laisser leurs enfants profiter de l’espace public.
Mais la dangerosité des villes ne s’arrête pas là : leur environnement est fréquemment perçu comme hostile. Les rues sont jonchées de déjections canines, de mégots et d’autres déchets. Les lieux sont de fait peu accueillants et même insalubres pour les enfants. À cela s’ajoute le manque d’espaces verts accessibles à proximité des habitations, ce qui limite encore davantage les possibilités de jeu libre et de contact avec la nature.
Les enjeux écologiques et sociaux de l'urbanisme moderne
Repenser les villes est aussi essentiel pour répondre aux défis écologiques et sociaux auxquels elles sont confrontées. Les îlots de chaleur urbains, amplifiés par le béton et l’absence de végétation, rendent les espaces publics invivables, notamment lors des canicules. Ces conditions renforcent l’isolement des familles, particulièrement des femmes, fréquemment principaux parents, qui doivent rester à l’intérieur pour protéger leurs enfants.
Par ailleurs, dans un contexte urbain de plus en plus dense et individualisé, repenser les villes vise aussi à favoriser les liens sociaux en imaginant un aménagement adapté. Les espaces publics devraient être des lieux d’échange et de rencontre pour les générations : enfants, parents et personnes âgées doivent pouvoir y interagir et partager des expériences.
Enfin, à travers sa prise de parole, Adriane van der Wilk explique en quoi l’inclusivité est une priorité pour les villes de demain. Les enfants ne doivent plus être considérés comme des simples consommateurs de services publics ou privés. La voix des enfants, tout comme celle des familles et des générations âgées, doit être prise en compte dans la conception des espaces urbains pour garantir des lieux de vie adaptés à tous. Repenser les villes, c’est ainsi travailler à leur durabilité, leur convivialité et leur humanité.
Une ville à hauteur d’enfants : un modèle inclusif pour tous
Qu'est-ce qu'une ville à hauteur d’enfants ?
Une ville à hauteur d’enfants repose sur trois piliers essentiels :
la mobilité ;
le jeu ;
la participation des enfants dans l’aménagement urbain.
Adriane van der Wilk le précise ainsi :
« C'est une ville où les opportunités de jouer sont multiples. Déjà.
C'est une ville aussi où l'enfant et sa famille peuvent circuler de manière non dangereuse aussi.
Et enfin, c'est une ville où la voix de l'enfant est prise en compte dans les aménagements. Voilà. »
Cela signifie imaginer des espaces où les enfants peuvent se déplacer en toute sécurité, jouer librement dans des environnements stimulants, et être consultés pour exprimer leurs besoins et leurs envies.
Ce modèle s'inspire largement des pratiques mises en place dans les pays du Nord, notamment aux Pays-Bas, où les villes sont conçues pour inclure toutes les générations. À ce sujet, Adriane van der Wilk dit d'ailleurs :
« Là où, nous, les Français, on lutte avec nos problématiques individuelles, les Néerlandais ont introduit du collectif. »
Dans ces environnements, les jardins publics ludiques et sécurisés remplacent les espaces monotones et bétonnés que l’on retrouve souvent en France. À la place d’un rond-point ou d’une place de parking, on y trouve des zones vertes aménagées, des parcours de jeux simples comme une marelle ou des éléments naturels intégrés dans l’espace urbain. Ces aménagements transforment les rues en lieux de découvertes et de vie collective.
Ce qui distingue ces villes, c’est leur capacité à réintégrer le jeu dans l’espace public. Les enfants ne sont plus confinés aux aires de jeux clôturées. Ils peuvent s’approprier chaque recoin de la ville, qu’il s’agisse de jouer au pied d’un platane, de traverser un pont en sautant sur des pierres ou d’explorer des espaces végétalisés. Cette philosophie s’oppose aux conceptions classiques qui cloisonnent les usages et excluent les enfants de la ville et dont nous fait part Adriane van der Wilk :
« L'aire de jeu (en France, NDLR), c'est souvent un espace déjà qui est relégué à distance des autres espaces de la ville. Donc c'est vraiment la manifestation, quelque part, physique, matérielle, de la ségrégation des enfants dans la société. On pense l'aire de jeu en dernier, souvent dans une opération d'aménagement. »
Les bénéfices pour les familles et la société
Une ville pensée à hauteur d’enfants ne bénéficie pas uniquement aux plus jeunes ; elle améliore aussi la qualité de vie des familles et, par extension, de la société entière. Adriane van der Wilk donne également cette définition d'une ville à hauteur d'enfants :
« Pour moi, une ville à hauteur d’enfants, c’est une ville qui est inclusive des familles. L’enfant, ce n’est pas un isolat social. Il vit dans un écosystème familial. »
Un des principaux avantages réside dans la création de lieux multi-âges, où parents et enfants peuvent coexister et partager des moments de détente. Ces espaces ne se limitent pas à répondre aux besoins des enfants. Ils offrent aussi des aménagements pour les adultes, comme des bancs confortables, des zones ombragées ou des cafés à proximité.
Ces aménagements favorisent également le lien intergénérationnel. Les grands-parents, les parents et les enfants peuvent tous profiter de ces lieux dans une logique de rencontre et d’échange. Lorsque les barrières d’usage sont levées et que la ville redevient accessible à tous, elle stimule des interactions naturelles entre les générations, renforçant ainsi le tissu social.
« Ce qui renforce les liens intergénérationnels, c'est le droit d'être là. C'est-à-dire que quand on arrête de faire de la ségrégation des populations par l'urbanisme, les gens recommencent à se parler, à se rencontrer. », explique Adriane van der Wilk.
Enfin, une ville à hauteur d’enfants contribue directement à leur éducation et leur développement personnel. En ayant accès à des environnements variés et enrichissants, les enfants sont encouragés à explorer, expérimenter et devenir plus autonomes. Ces espaces sont une occasion unique de reconnecter les enfants à la nature en milieu urbain, un élément souvent absent dans les grandes villes françaises. Cela participe non seulement à leur éveil, mais également à une prise de conscience collective sur l'importance de préserver la biodiversité et de mieux vivre ensemble.
Une ville à hauteur d’enfants est bien plus qu’un modèle urbanistique. Elle représente une vision inclusive et intergénérationnelle, où chaque citoyen trouve sa place et où le droit au jeu, au lien et à la nature est restauré pour tous.
Un exemple inspirant : « Les Enfants Dehors » à Montpellier
Une aire de jeux naturelle en plein cœur de la ville
À Montpellier, « Les Enfants Dehors » propose une aire de jeux révolutionnaire qui rompt avec les modèles classiques français. Ce lieu unique se distingue par son approche écologique et son design innovant.
Les enfants peuvent y découvrir des équipements originaux tels que :
une mud kitchen (cuisine à boue) ;
un jardin sensoriel ;
des terrains d’aventure pour le bricolage et la construction en autonomie ;
un potager collaboratif.
Ces éléments leur permettent d’explorer leur créativité et d’interagir librement avec leur environnement. Parce qu'« une aire de jeu naturelle, c'est un jardin avec des opportunités des jeux. »
L’une des caractéristiques majeures de ce lieu est l’intégration des quatre éléments fondamentaux :
la terre ;
l’eau ;
l’air ;
la végétation.
Cette approche vise à créer un véritable écosystème vivant. Par exemple, une pompe à eau connectée à des rigoles en bois devient le point central de l’aire de jeux, où les enfants peuvent expérimenter, jouer et construire pendant des heures. La présence de reliefs naturels, tels qu’une butte avec un tunnel, enrichit encore davantage l’expérience ludique. Elle offre des opportunités infinies de cache-cache, de glissades et d’aventures.
Adriane van der Wilk explique :
« Nous, on a mis une butte parce que le relief crée tout un tas d'opportunités de jeu également. On dit souvent que l'enfant a trois façons de jouer, dans le playwork, en tout cas la discipline qui étudie le jeu :
se cacher ;
être transporté ou se transporter ;
et transporter des choses.
Et donc, ça, ce sont les piliers originels. De là, diffusent tout un tas de jeux différents. »
Ce type d’aménagement favorise non seulement le jeu libre, mais contribue aussi à reconnecter les enfants à la nature, en leur permettant d’interagir avec des matériaux naturels comme la paille, le bois ou les feuilles. Cela contraste fortement avec les aires de jeux classiques, souvent bétonnées et dépourvues d’espaces vivants.
Et si la présence d'un toboggan fait écho aux aires de jeux classiques, Adriane van der Wilk explique qu'il n'était pas nécessaire puisque les enfants glissent de la butte avec tout un tas d'objets mis à disposition.
Une conception de l'aire naturelle de jeux pensée pour tous
« Les Enfants Dehors » ne se limite pas à une aire de jeux pour enfants. C’est un espace conçu pour répondre aux besoins de toutes les générations, dans une logique d’inclusivité intergénérationnelle. Les aménagements sont pensés pour accueillir aussi bien les tout-petits que les adolescents, tout en offrant des espaces dédiés aux adultes. Les familles peuvent ainsi se réunir dans des lieux de détente et d’échange, comme un café intégré, des zones ombragées ou des bancs confortables.
L'inclusivité s’étend également aux besoins pratiques des parents. L’aire est équipée de toilettes et d’un espace pour changer les bébés. Ces aménagements rendent le lieu accessible et agréable pour les familles. Ce type d’attention aux détails crée un environnement où tout le monde peut passer du temps ensemble, sans avoir à choisir entre les besoins des enfants et ceux des adultes.
« Dans un lieu où on trouve des toilettes, une table à langer et une machine à café, les parents passent trois fois plus de temps. Et c'est le parent, souvent, qui veut partir de l'aire de jeu parce qu'on s'y ennuie. Le parent, aujourd'hui, c'est un impensé. Dans les politiques publiques, c'est un impensé. On s'adresse aux adultes, on s'adresse aux enfants avec des services, etc. Mais le parent, en tant qu'objet social, n'existe pas », constate Adriane van der Wilk.
L’impact écologique de cette initiative est également remarquable. Contrairement aux sols artificiels couramment utilisés dans les aires de jeux classiques, « Les Enfants Dehors » privilégie des matériaux naturels. Cet espace réduit l’usage de béton et de plastique.
L’utilisation rationnelle de l’eau est un autre point fort : grâce à un système de récupération, l’eau utilisée pour jouer est ensuite réutilisée pour irriguer les jardins. Ce choix écoresponsable illustre une volonté de promouvoir des pratiques durables, en harmonie avec l’environnement local.
Ce projet incarne une vision audacieuse et innovante de l’aménagement urbain. En alliant écologie, ludisme et inclusivité, « Les Enfants Dehors » redéfinit ce que peut être une aire de jeux en milieu urbain. Cette initiative offre une source d’inspiration pour d’autres villes en quête d’espaces plus vivants et adaptés à tous.
3 clés pour repenser nos villes : vers un urbanisme inclusif
#1 - Collaborer avec les acteurs de la fabrique urbaine
Repenser nos villes exige une action collective et coordonnée entre les différents acteurs de la fabrique urbaine. Les collectivités locales, les promoteurs immobiliers, les urbanistes, les paysagistes, et même les bureaux d’études jouent un rôle essentiel dans cette transformation. Chacun de ces acteurs doit être sensibilisé et impliqué dans une vision plus inclusive et durable.
L’une des stratégies-clés consiste à identifier et à valoriser les espaces sous-utilisés ou délaissés. Ces interstices urbains, souvent perçus comme inutiles, peuvent être réhabilités pour devenir des lieux de vie riches et accessibles.
C’est le plaidoyer qui permet d’engager cette réflexion : faire comprendre aux décideurs locaux et aux promoteurs que réallouer ces espaces aux familles et aux enfants est non seulement bénéfique pour la communauté, mais également pour l’attractivité des quartiers. Par exemple, des espaces mal utilisés, comme des cœurs d’îlot ou des zones de stationnement inutilisées, pourraient se transformer en terrains d’aventure, en jardins publics ou en espaces intergénérationnels.
#2 - S'inspirer des bonnes pratiques internationales
Les solutions pour des villes plus inclusives existent déjà, et certaines, comme celles observées aux Pays-Bas, montrent la voie. Ces villes se distinguent par leur capacité à concilier mobilité douce, espaces naturels et vie sociale. Les pistes cyclables sécurisées, les jardins de quartier à portée de tous, et les espaces intergénérationnels sont au cœur de leur réussite.
En France, des initiatives émergentes commencent à s’aligner sur ces modèles. Les terrains d’aventure, par exemple, offrent des espaces de jeu libre où les enfants peuvent explorer, construire et expérimenter en toute autonomie. Ces terrains, hérités des mouvements d’éducation populaire, réintroduisent un lien direct avec la nature et valorisent l’imaginaire des enfants.
Autre tendance prometteuse : l’ouverture des cours d’école le week-end. Ces espaces deviennent des lieux partagés pour les familles, contribuant à réduire les îlots de chaleur urbains et à renforcer le lien social au sein des quartiers.
#3 - Favoriser la participation citoyenne
Pour que les villes soient véritablement inclusives, il est indispensable de consulter les habitants, et en particulier les enfants et les familles, dans la conception des espaces publics. En intégrant leurs perspectives, on peut mieux répondre à leurs besoins spécifiques et imaginer des lieux qui enrichissent leur quotidien. Les conseils municipaux pour enfants, qui se multiplient en France, sont un exemple de cette volonté d’impliquer les plus jeunes dans les décisions qui les concernent.
L’urbanisme inclusif doit également tenir compte des besoins des femmes, souvent en première ligne dans la gestion quotidienne des familles. Les mères, en particulier, expriment des attentes spécifiques pour des espaces sécurisés, pratiques et adaptés à leurs rôles multiples. Par exemple, intégrer des zones ombragées, des toilettes publiques, et des équipements comme des tables à langer peut faire une grande différence dans leur expérience de la ville.
En réinventant les processus de concertation pour inclure toutes les voix, des enfants aux parents en passant par les générations âgées, nous pouvons imaginer des villes où chaque individu trouve sa place. Repenser nos villes, ce n’est pas seulement réorganiser l’espace, mais aussi rétablir un dialogue entre les citoyens et leur environnement. C’est ainsi que naîtront des espaces vraiment inclusifs, durables et vivants.
3 bénéfices d’une ville repensée pour tous
Repenser les villes de ttelle sorte qu'elles incluent toute la population, du très jeune enfant aux seniors, en passant par les personnes handicapées est bénéfique pour la société entière. Voilà trois impacts positifs de cet urbanisme inclusif :
#1 - Un bien-être accru pour les familles et les enfants
Repenser les villes à hauteur d’enfants et de familles améliore considérablement leur bien-être quotidien. En offrant des espaces urbains sécurisés et adaptés, les enfants retrouvent une liberté d’exploration qui leur était autrefois naturelle. Ces environnements redonnent aux parents la confiance de laisser leurs enfants jouer dehors sans crainte.
Les opportunités de jeu libre dans des cadres enrichis, où la nature joue un rôle central, ont également un impact profond sur le développement des enfants. Qu’il s’agisse de manipuler des éléments naturels comme le bois, la terre ou l’eau, ou de construire des cabanes et des structures éphémères, ces expériences participent à leur éveil sensoriel et cognitif. Par ailleurs, le jeu libre favorise des interactions spontanées entre les enfants. Il renforce, de ce fait, eurs compétences sociales et leur capacité à coopérer.
#2 - Des villes plus résilientes face aux défis du futur
L’intégration de la nature en ville et la végétalisation des espaces urbains rendent les agglomérations plus résilientes face aux effets du changement climatique, notamment en réduisant les zones de chaleur. Des arbres, des jardins et des aménagements qui favorisent l’écoulement naturel de l’eau créent des îlots de fraîcheur essentiels pour lutter contre les vagues de canicule de plus en plus fréquentes.
En parallèle, les espaces publics inclusifs offrent un remède à l’isolement qui touche de nombreuses familles dans les grandes villes. Ces lieux de rencontre facilitent le renforcement des liens sociaux, non seulement entre les générations, mais aussi au sein des communautés locales.
#3 - Un modèle économique et social durable
Une ville repensée pour tous repose également sur un modèle durable, tant sur le plan économique que social. Les espaces urbains inclusifs, comme les terrains de jeu naturels ou les jardins de quartier, sont souvent gratuits et accessibles à tous. Ils réduisent les barrières liées au coût et offre à chaque famille la possibilité de profiter de la ville.
En misant sur des mobilités douces (marche, vélo) et en diminuant la place réservée aux voitures, ces aménagements réduisent l’empreinte carbone des villes. La transformation d’espaces inutilisés en lieux vivants et fonctionnels optimise également les ressources disponibles. Et elle ne nécessite pas d’investissements coûteux ou de nouvelles infrastructures lourdes.
Ce modèle économique et social s’aligne parfaitement avec les besoins contemporains : il répond aux défis climatiques, tout en renforçant l’harmonie entre les habitants et leur environnement. Repenser les villes pour les enfants et leurs parents, c'est construire une ville plus juste, plus verte et plus accueillante pour tous.
Références :
Les liens sur les livres sont affiliés auprès de Cultura. Le livre n’est pas plus cher pour vous, mais il permet de percevoir une petite commission pour Les Adultes de Demain. Cela nous aide à continuer ce partage de contenus.
Nos réseaux sociaux :
Notre site web : https://www.lesadultesdedemain.com/
Instagram : https://www.instagram.com/lesadultesdedemain/
Facebook : https://www.facebook.com/lesadultesdedemainpodcast
Nous écouter
Apple podcast : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/les-adultes-de-demain/id1498741069
Spotify : https://open.spotify.com/show/2ZWIN9YMWh2FySlssutoK1
Deezer : https://www.deezer.com/fr/show/859442#:~:text=Les%20Adultes%20de%20Demain%20est,si%20inspirant%20de%20sa%20m%C3%A8re.
Pour nous soutenir, n’hésitez pas à nous laisser vos avis sur Apple Podcast ou Spotify et abonnez-vous à notre chaîne Youtube pour ne plus rater aucun épisode !