Le syndrome du wonderparent : concilier travail et parentalité avec Anne Peymirat #194

Dans notre société moderne, de plus en plus de parents actifs sont confrontés à une double pression : exceller dans leur carrière tout en étant des parents parfaits. Anne Peymirat, coach parentale et mère de 4 enfants, appelle ce phénomène, le syndrome du wonderparent. Elle a d’ailleurs donné ce titre à son livre. Au micro des Adultes de Demain, elle livre quelques conseils pour ne pas céder à ce syndrome. 

Qu’est-ce que le Syndrome du Wonderparent ?

Qu’appelle-t-on le syndrome du wonderparent ?

« Le syndrome du wonderparent, c'est la recherche de perfection. C'est à la fois chercher à être un parent parfait tout en ne lâchant rien au travail », explique Anne Peymirat. Coach parentale, chroniqueuse sur BFM TV, conférencière et autrice notamment du livre Le Syndrome du Wonderparent, elle a popularisé ce terme.  Cette expression désigne la double injonction à laquelle sont soumis de nombreux parents aujourd'hui : « Travailler comme si on n'avait pas d'enfants et élever nos enfants comme si on n'avait pas de travail. »

Cette double pression conduit les parents à tenter de jongler entre des exigences professionnelles élevées et des attentes parentales tout aussi ambitieuses.

Le terme « wonderparent » évoque cette quête impossible d'excellence simultanée dans les deux sphères de la vie : personnelle/parentale et professionnelle.

Comment se manifeste ce syndrome né de la friction entre le travail et la parentalité ?

Anne Peymirat explique que ce syndrome du wonderparent se manifeste par des comportements tels que :

  • accepter des réunions pourtant tardives, tout en s’efforçant de préparer des repas bio pour ses enfants ou d’organiser des anniversaires parfaits des mois à l'avance ;

  • donner le bain à son enfant tout en répondant à un appel professionnel

Les parents tentent de cumuler :

  • une organisation parentale minutieuse ;

  • un engagement professionnel sans faille ;

en essayant d’être un ou une extrémiste du multitâche. 

Le parent se retrouve à vouloir être présent sur tous les fronts malgré un temps limité. Cela entraîne souvent un sentiment de frustration et d'épuisement. La pression de devoir exceller à la fois au travail et à la maison sans compromis devient une source de stress permanente

Le syndrome du wonderparent illustre une réalité complexe, voire douloureuse pour les parents actifs, partagés entre leurs responsabilités professionnelles et familiales. Ils ont l’impression constante de ne jamais en faire assez dans aucun des deux domaines.

💡 D’ailleurs, le premier constat évoqué par les parents, lorsqu’on leur demande quels problèmes ils rencontrent dans l’éducation de leur enfant : le manque de temps. C’est à retrouver dans l’article sur le développement de la petite enfance avec Stephan Lipiansky du think tank Vers le haut.

Quelles sont les causes du syndrome du wonderparent ?

L’évolution de la société et l’entrée massive des femmes dans le monde du travail

Le syndrome du Wonderparent s'explique en partie par des changements sociétaux majeurs survenus au cours des dernières décennies. Anne Peymirat souligne que « sur les 50 dernières années, il y a de plus en plus de femmes qui sont rentrées dans le monde du travail. » Cette évolution a bouleversé l'organisation traditionnelle des rôles au sein des familles, où historiquement, « les pères travaillaient et les mères s'occupaient des enfants. »

Aujourd'hui, cette répartition genrée des rôles a évolué, mais sans que les structures de travail ne s'adaptent pleinement à cette nouvelle réalité. Aujourd’hui, les deux tiers des enfants ont un parent qui travaille. Cette évolution crée des tensions, car les attentes professionnelles demeurent souvent inébranlables, malgré les responsabilités parentales croissantes.

Bien que les rôles aient évolué, la société continue de fonctionner sur un modèle traditionnel. « La société n'a pas prévu cette situation de parents qui travaillent alors qu'on a quand même 80% des actifs qui sont parents », affirme Anne Peymirat. 

Elle précise qu’« on vit encore dans une société où c'est le modèle de carrière sans enfant qui perdure. » Du coup, quand l’enfant paraît, beaucoup de parents essaient de « recréer l’existant, comme si de rien n’était ». Ils vont continuer à travailler sans que leurs nouvelles responsabilités parentales soient prises en compte.

Pression sociale et représentation idéalisées de la parentalité 

La pression sociale et les médias jouent également un rôle significatif dans l'exacerbation du syndrome du wonderparent. Anne Peymirat remarque qu’« on a de plus en plus la pression pour être aux petits soins pour les enfants. Il faut être présent. Il faut faire des choses sinon l’enfant risque de ne pas être bien plus tard ». Cette représentation de la parentalité active est notamment fortement véhiculée sur les réseaux sociaux. Elle pousse les parents à se conformer à des standards irréalistes.

Cette double pression – des responsabilités professionnelles élevées et des attentes parentales idéalisées – génère un stress immense pour les parents. On a donc plus de pression en tant que parent dans un premier temps et d’autant plus en tant que parent qui travaille.

L’équilibre entre travail et parentalité : une quête difficile

Des modèles professionnels inadaptés à la parentalité

Anne Peymirat expose quelques exemples d’incompatibilité entre exigences professionnelles et responsabilités parentales : 

  • Comment fait-on quand on est parent, pour déposer son enfant le matin à 8 h 30 à l'école et être à l'heure à 9h pour sa première réunion, sachant qu'il y a des temps de transport entre les deux ? C'est mission impossible.

  • Quant aux activités extrascolaires, elles posent également un problème : « comment faire pour accompagner son enfant au foot ou à la poterie le mercredi à 17h quand on travaille ? On ne peut pas non plus. À moins de commencer à prendre un temps partiel ou autre. Mais là, on commence à être dans le bricolage. », explique-t-elle.

Du coup, « ça reste toujours du ressort de l'individu de se bricoler un quotidien à peu près correct pour pouvoir à la fois jouer son rôle de parent et jouer son rôle de collaborateur ou de collaboratrice », surenchérit-elle.

Les enfants nous enseignent qu’on a besoin de temps pour vivre sa parentalité comme Sophie Marinopoulos l’avait expliqué dans un épisode du podcast Les Adultes de Demain.

Le difficile retour au travail après le congé maternité

Le retour au travail après un congé maternité est une période particulièrement difficile pour les mères. Anne Peymirat, elle-même maman de quatre enfants, partage son expérience : « on passe d'un moment où on est 100% avec le bébé à un moment où finalement, on va le voir une ou deux heures par jour. C'est quand même assez brutal le moment de la reprise. »

Elle souligne également l'absence de soutien adéquat. Dans son livre et au micro de cet épisode du podcast Les Adultes de Demain, elle propose plusieurs mesures pour faciliter ce retour dans le monde professionnel :

  • Soigner l'accueil dès le premier jour et ne pas attendre quelques jours, semaines, voire un mois pour pouvoir s’entretenir avec son manager par exemple ;

  • Laisser les femmes définir leurs propres objectifs de reprise : un congé maternité, c’est une telle pause et un tel bouleversement émotionnel et organisationnel, qu’il serait bien de laisser la possibilité aux femmes de définir ce qu'elles veulent pour elles-mêmes. Certaines veulent peut-être prendre leur temps pour retrouver leur marque, trouver un rythme quand d’autres souhaitent reprendre immédiatement un rythme de croisière.

  • Assurer une égalité plus grande en matière de congés parentaux pour hommes et femmes : offrir aux hommes comme aux femmes des congés plus longs pour mettre tout le monde au même niveau.

Télétravail et parentalité : opportunité ou piège ?

Le télétravail présente de nombreux avantages pour les parents. Anne Peymirat rapporte que tous les parents avec qui elle a échangé et qui l'ont expérimenté vont dire « oui, c'est une vraie aubaine, pas de temps de transport, on peut être plus tôt pour aller chercher l'enfant, plus de flexibilité, etc. » 

Cette flexibilité permet de mieux gérer les horaires de travail et les responsabilités parentales. Elle réduit ainsi le stress lié aux déplacements et aux contraintes des horaires rigides.

Cependant, le télétravail comporte également des risques à ne pas négliger :

  • L’isolement social

« Quand on est beaucoup en télétravail, comme ça arrive dans certaines entreprises, on se sent un petit peu coupé du reste de l'équipe. ». Cela peut engendrer un sentiment de déconnexion par rapport aux collègues et à la culture d'entreprise. La motivation et le bien-être général des parents peuvent en être affectés.

  • La confusion entre vie professionnelle et vie personnelle

Anne Peymirat explique : « comme je suis chez moi, il n'y a plus de parois entre la vie professionnelle et la vie de famille, je vais retomber dans ce syndrome du wonderparent, à vouloir tout faire. Je vais être en réunion, tout en lançant une machine. Je vais faire des pauses régulièrement, entrecouper mon travail. Et le sentiment souvent en fin de journée, c'est de ne pas être complètement satisfait·e ni d'un côté ni de l'autre. » Cette porosité entre vie privée et vie professionnelle peut mener à un épuisement et à une inefficacité accrue dans les deux sphères.

  • La tentation d'intervenir dans la garde des enfants

Quand on est en télétravail et que l’enfant est gardé à proximité, la tentation d’intervenir est un piège fréquent. « Si on l'entend pleurer dans la pièce à côté, alors que notre enfant est gardé par quelqu'un d'autre », on va avoir envie d'intervenir pour savoir ce qui se passe. En se disant qu’on arrivera à le calmer. 

Pour Anne Peymirat, c’est un peu « la double peine, parce que finalement, déjà, on est dérangé dans son travail, mais en plus, on y va que pour les mauvaises choses, en fait. C'est quand il pleure, quand il n'est pas bien, alors qu'on a quelqu'un qui est censé » s’en occuper.

7 conseils pour surmonter le syndrome du wonderparent

1 - Oser partager ses contraintes avec son manager et ses collègues

Anne Peymirat recommande aux parents de parler ouvertement de leurs contraintes professionnelles et personnelles. Elle invite à « oser partager ses contraintes quand on est au travail avec son manager, ses collègues, plutôt que de partir en rasant les murs pour rentrer chez soi ». 

Si la dernière réunion le jeudi, c'est 5h maximum, elle préconise de ne pas hésiter à le dire. 

N’oublions pas qu’un enfant a 14 rendez-vous médicaux obligatoires les trois premières années, et ça, c’est avant qu’il ne soit malade. C’est donc généralement beaucoup plus. Et il faut qu’un des parents puisse se libérer de certaines contraintes horaires professionnelles pour pouvoir l’accompagner à ces rendez-vous.

2 - Montrer l'exemplarité en tant que dirigeant et parent

Pour changer les mentalités au sein des entreprises et mieux prendre en compte la parentalité des collaborateurs, rien de mieux que des dirigeants d’entreprise, exemplaires en la matière.

Comment portent-ils ce sujet de la parentalité ?
Comment en parlent-ils, l’affichent-ils ? 
Partent-ils plus tôt pour s'occuper de leurs enfants ou mettent-ils en place une organisation avec des réunions pas trop tard pour pouvoir tenir compte de ça ?
Ce sont les questions et observations que soulève Anne Peymirat.

3 - Allonger les congés parentaux

Ce n’est bien sûr qu’une proposition qui n’est pas aujourd’hui offerte. Mais Anne Peymirat milite pour des congés parentaux plus longs et égaux pour les hommes et les femmes. 4 mois de congé parental, pour chaque coparent, lui semblent quelque chose d’intéressant.
« Cette mesure permettrait de réduire la fatigue accumulée et de faciliter une reprise plus sereine, explique-t-elle. Quand on reprend un peu plus tard, c'est quand même plus facile. Pour tout le monde. »… Y compris l’enfant…

4 - Prioriser ses activités : savoir dire non

Ne pas se laisser happer par le syndrome du wonderparent, c’est savoir dire non, avoir conscience qu’on ne peut pas dire oui à tout. Anne Peymirat conseille de faire des choix en fonction de ses aspirations et de ses envies.
« On va prioriser dans tout ce qu'on a à faire. Prioriser, ça peut être renoncer à la cinquième réunion de la journée pour aller faire les devoirs avec son enfant parce qu'en ce moment, il en a besoin. », précise-t-elle.

5 - S'affranchir des stéréotypes de genre

Elle encourage également à s'affranchir des stéréotypes de genre, en particulier pour les femmes. « On entend beaucoup de choses qui nous enferment un petit peu dans un rôle prédéfini. Et donc l'idée, c'est de ne pas se laisser enfermer, c'est de faire des choix pour soi-même. » Cela concerne beaucoup les femmes à qui Anne Peymirat conseille d’oser affirmer leurs ambitions. Si on ne parle pas, les autres décideront pour nous. 

6 - Passer du temps de qualité avec ses enfants

Anne Peymirat insiste sur l'importance de passer du temps de qualité avec les enfants. On ne le répètera jamais assez, mais il vaut mieux 15 min où l’on est entièrement présent pour son enfant que 3 heures passées avec lui, mais où l’on sera l’oreille vissée au téléphone.  Pour les familles nombreuses, Anne Peymirat conseille de consacrer un quart d’heure par jour, à chaque enfant, séparément

Comment passer du temps de qualité avec ses enfants ? Qu’est-ce que cela signifie dans la réalité ? Finalement, une grande majorité de parents ont peu de temps avec eux dans la journée. Autant que ce soit des bons moments. Le temps de qualité, « c'est du temps dédié avec chacun de ses enfants, pour justement profiter, leur donner de l'attention, l'attention dont ils ont besoin. Et au lieu d'être à la fois un petit peu sur son téléphone, un peu à faire la cuisine, c'est vraiment de dire non, j'arrête tout et je suis avec lui ou avec elle. »

7 - Garder du temps pour soi pour éviter l'épuisement

Dans les groupes de parents qu’elle reçoit, Anne Peymirat constate que lorsque les parents et notamment les mamans lui disent : « je ne peux pas m’offrir ce luxe de garder du temps pour moi, c’est que déjà, ils sont épuisés. ».

Elle explique que c’est une nécessité d’avoir du temps pour soi, d’avoir des petites pauses. Ce ne sont pas forcément des heures et des heures chaque jour, mais simplement 20 minutes, peut-être dans la semaine. Cela peut être aussi de faire une activité une fois par semaine le week-end. L’idée, c’est de faire en sorte que ça arrive. Et pour ça, il faut l’intégrer dans l’agenda

Quelles préconisations pour soutenir la parentalité active ?

3 recommandations pour les entreprises

  • Organiser des semaines de la parentalité

Anne Peymirat propose des initiatives concrètes pour les entreprises, telles que l'organisation de semaines dédiées à la parentalité. « Je sais que dans une entreprise, ils avaient fait une semaine de la parentalité qui démarrait par le témoignage de dirigeants sur leur parentalité. Je trouvais que c'était intéressant parce qu'à nouveau, ça montre que c'est un sujet qui n'est plus tabou. On n'est pas dans le déni. C'est quand même le grand risque. »

  • Faciliter les formations à la parentalité

Anne Peymirat suggère également de faciliter l'accès aux formations à la parentalité, par exemple en les intégrant dans le Compte Personnel de Formation (CPF). « Une proposition que j'ai faite dans le livre, c'est de mettre, par exemple, dans le CPF, les formations à la parentalité. » Aujourd’hui, dans le catalogue de formations financées par le CPF, on trouve le permis moto, mais pas de formation à la parentalité. Alors que ce serait très utile pour les parents, qui en plus pourraient en avoir besoin et envie. 

  • Améliorer les services de garde d'enfants et les activités extrascolaires

Aujourd’hui, les services autour de la garde d’enfants et de l’organisation des activités extrascolaires pourraient encore être améliorés. Cela faciliterait le quotidien des parents. Certes, on parle beaucoup de ces places en crèche qui font défaut. 

Mais pour Anne Peymirat, il s’agit aussi des services de garde à domicile. « Je vois des parents, qui ont plusieurs enfants, des doubles carrières et pour qui la garde à domicile est un sujet important. Et être employeur, ça reste un petit cauchemar, ce n'est pas évident du tout. Avoir un accompagnement, par exemple auprès de la FEPEM, qui est la Fédération des employeurs de maison, ce serait une bonne chose. Pour avoir notamment plus d'informations, être plus aidé là-dessus, parce qu'il suffit d'un petit faux pas pour se retrouver avec les prud'hommes sur le dos, alors qu'on a voulu bien faire. »

Au niveau des activités extrascolaires, Anne Peymirat estime que les améliorations pourraient porter sur la facilitation de trajet pour les enfants, entre l’école et le stade, le gymnase, l’école de musique... L’idéal serait que cela puisse être pris en charge par les collectivités locales. Aujourd’hui, certains enfants ne peuvent pas mener l’activité qui leur plaît, car aucun adulte de leur entourage n’est disponible pour les accompagner. Et si d’autres y parviennent, c’est parfois au prix d’un temps partiel pour le parent accompagnant. 

Concertation entre les différents acteurs pour prendre en compte la parentalité dans le cadre du travail

Pour soutenir les parents actifs, Anne Peymirat préconise que les acteurs que sont les entreprises, les syndicats, le gouvernement, les associations se coordonnent

Pour une révolution de la parentalité active, une concertation entre ces différents acteurs est essentielle. Anne Peymirat plaide pour une meilleure coordination afin que les parents « puissent travailler sereinement sur leurs heures de travail, et qu'on puisse prendre en charge certains aspects de leur vie personnelle, qu’ils portent aujourd’hui » et qui parasitent leur vie professionnelle. Pour Anne Peymirat, « on est dans le bricolage le plus total. », un bricolage qui ne facilite pas l’équilibre travail – famille. 

En combinant ces efforts, il est possible de créer un environnement plus favorable pour les parents actifs, et de concilier travail et parentalité. Ainsi, le souhait d’Anne Peymirat de voir les enfants passer de bons moments avec leurs parents pourra se réaliser. 

« Pour moi, c'est la clé, et je vois beaucoup d'obstacles, en fait, à ces bons moments, 
- que ce soit les écrans ;
- que ce soit justement la pression qu'on se met ;
- la course permanente ;
et donc moi, vraiment, ce que j'aimerais, c'est que les parents puissent transmettre leurs valeurs, leurs habitudes, sereinement, qu'ils aient plus de temps, en fait, avec leurs enfants, et plus de temps serein, avec moins de pression, moins d'injonctions qui pèsent sur leurs épaules. »

Références : 

Le Syndrome du Wonderparent : Travailler comme si on n’avait pas d’enfants et élever nos enfants comme si on n'avait pas de travail, Anne Peymirat, Editions Payot, 2023


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